ADAGV79 : L'association départementale pour l'accueil des gens du voyage en Deux-Sèvres.

Nos actions

Un exemple à suivre, les terrains familiaux : Saint-Varent : conclusion heureuse.

Voici quelques années, on pouvait craindre l'expulsion d'une famille de voyageurs vivant depuis 15 ans sur Saint-Varent.

De nombreux contacts de l'ADAGV avec le Maire ont permis de surseoir à cette décision.

Alors que la Communauté de Communes du Thouarsais (à laquelle adhère Saint-Varent), lançait une réflexion sur l'accueil des Gens du Voyage sur son territoire, l 'ADAGV a accroché le dossier de Saint-Varent à cette réflexion.

La réelle volonté des élus d'agir, la prise en compte positive de la question soulevée à Saint-Varent a permis d'aboutir à un projet de deux terrains familiaux publics pour la famille de Voyageurs.

L'ADAGV a accompagné toute cette démarche qui a abouti à l'établissement de cet avant-projet :

les_terrains_familiaux.png

Ce projet nécessitant une modification du PLU (Plan Local d'Urbanisme), une enquête publique a eu lieu : l'ADAGV a déposé un avis très favorable, aucune autre intervention n'ayant été recensée.

Il convient désormais d'attendre la réponse de l’État sur la modification du PLU pour pouvoir lancer les travaux après consultation des entreprises. Mars 2017 devrait connaître le début de la réalisation.

Situations récurrentes de la vie des voyageurs, des exemples : Difficultés de stationnement des gens du voyage

D'octobre 2015 à juillet 2016, l'ADAGV a suivi de semaine en semaine plusieurs familles de Voyageurs qui n'avaient pu trouver de place dans les aires d'accueil de la Communauté d'Agglomération du Bocage Bressuirais (Agglo2B).

Ces familles s'étaient d'abord installées sur l'ancien champ de foire de Bressuire d'où la municipalité a tenté de les déloger début octobre 2015, par un arrêté d'expulsion, ce qui a motivé l'intervention de l'Association qui a contesté l'expulsion.

Les familles sont restées sur l’ancien foirail jusqu'à la saint-Sylvestre 2015. Elles ont alors préféré quitter les lieux suite à un deuxième arrêté d'expulsion.

Les familles sont alors allées de ville en ville : Mauléon, Cerizay, Pouzauges… souhaitant rester dans le secteur.

Elles ont connu alors toutes les difficultés :

  • Procès-verbaux pour « vol d'énergie » intentés par Séolis, lorsque les branchements étaient sauvages.
  • Exclusion des communes tous les 15 jours et si un compteur électrique provisoire avait été négocié par l'ADAGV et les Voyageurs avec la commune, de nouveaux branchements dans de nouveaux campements étaient à refaire, les communes n'acceptant pas de payer à plusieurs reprises,
  • mais l'installation d'un compteur électrique provisoire coûte environ 200 € et une caution de 400 € est demandée aux voyageurs : qui peut se permettre de tels coûts chaque quinzaine ?
  • Refus d'une commune vendéenne d'inscrire les enfants à l'école. Difficultés d'inscription aux écoles de Bressuire pour d'autres enfants.

L'ADAGV a pu mesurer les difficultés vécues par ces familles, par manque de structures d'accueil suffisantes. Il serait citoyen que des villes comme Cerizay, Moncoutant ou d'autres puissent prévoir des aires de petit passage qui permettraient de résoudre une grande partie de ces difficultés.

Des évolutions positives sont perceptibles sur la Ville de Bressuire où une modification du PLU est en cours en vue de la création de terrains familiaux ou d'habitats adaptés au mode de vie des Voyageurs.

Réunions publiques

Réunion à la préfecture « Cellule Gens du Voyage » le 15 mars 2016

Un point est fait sur les stationnements non autorisés et les arrivées des missions évangéliques.

Sur les stationnements non autorisés, l'ADAGV a souligné que le fait de faire évacuer les gens du voyage ne fait que déplacer le problème tant que nous ne trouvons pas une solution plus pérenne pour les accueillir.

Nous avons assisté au CORA (Comité Opérationnel de lutte contre le Racisme et l'Antisémitisme) le 11 février 2016

Le préfet notant l'augmentation d'actes de racisme et d'antisémitisme a voulu relancer ce comité.

Certains participants notent des comportements racistes insidieux tant à l'école que dans la presse.

Le préfet nous demande de le tenir informé dès que nous avons la preuve de ces actes à caractère raciste.

Nous nous déplaçons à la rencontre des gens du voyage...

...que cela soit sur les aires d’accueil, mais aussi lorsque les voyageurs sont sur des stationnements non prévus à cet effet; ce qui nous permet de servir d’intermédiaire entre eux et les représentants de l’État (police, communes etc). Nous nous déplaçons de même à la demande des élus (exemple Thouars le 27 juin 2016).